Le programme, diffusé sur TF1 le samedi après-midi, aide des familles à résoudre les problèmes de comportement de leurs enfants. D'abord incarnée par Cathy (Kalthoum Sarraï), décédée en 2010, l'émission est maintenant portée par Sylvie Jenaly. Le principe lui, reste le même. Dans Le grand direct des médias, l'animatrice et Julien Aubourg, chef de projet, expliquent comment sont choisies les familles où Super Nanny intervient.
Estimer les besoins des familles. Ce sont les familles qui viennent à Sylvie Jenaly, alias Super Nanny. "On a tout une équipe d'enquêteurs qui reçoit tous les matins, par mail et téléphone, des dizaines de demandes de familles", indique Julien Aubourg.
Après avoir étudié les dossiers, ces investigateurs "prennent contact avec les familles et, lorsqu'on estime qu'une d'entre elles est dans un besoin urgent, on envoie un des enquêteurs sur place", décrit le chef de projet, "il passe une journée avec la famille pour constater les faits". L'objectif est d'estimer si les parents sont dans le besoin et si la situation n'a pas été sur-évaluée.
"Je reste neuf jours dans la famille". Après cette enquête et si la famille a été choisie, c'est au tour de Super Nanny d'entrer en jeu. "Je reste neuf jours dans la famille", raconte la coach éducative. Pendant cette période, Sylvie Jenaly n'est pas toujours active. Les deux premiers jours par exemple, elle observe. "Si je n'avais pas ces deux jours d'observation, (...) il serait impossible, pour moi, de régler les choses", affirme-t-elle, estimant que ces 48 heures sont "d'une utilité incroyable".
Ensuite, Super Nanny passe à l'action. "Pendant trois jours, c'est là que je mets mes méthodes à exécution et à profit", dépeint-elle. Les derniers jours sont consacrés à l'accompagnement des parents dans cette nouvelle vie. Douze ans après sa création, Super Nanny semble toujours avoir des enfants à recadrer.