De drôles d’échanges pour un drôle de soirée. Sur vos chaînes, les programmes de prime time dimanche soir étaient surtout dédiés au premier tour des élections municipales et au coronavirus. Mais l’actualité particulièrement lourde du moment n’a pas empêché les prises de becs entre les différents invités des plateaux. La passe d’armes entre Nadine Morano et Michel Cymes, sur France 2, a beaucoup fait parler sur les réseaux.
Des propos qui "rajoutent à l’angoisse et à la notion de complotisme"
L’eurodéputée LR a commencé par critiquer le maintien des municipales alors que le stade 3 de l’épidémie a été mis en place dans la soirée de samedi. "Visiblement, il n’y a pas de transparence totale. Quand le premier ministre dit qu’il va falloir fermer les bars et les commerces à minuit, et qu’il faut mettre en œuvre ce confinement, on se pose des questions sur une réelle coordination", a-t-elle taclé.
Quelques minutes plus tard, Nadine Morano n’est plus là mais Michel Cymes, lui, n’a pas digéré la sortie de l’élue. "Je crois que la situation est déjà assez compliquée, les réseaux sociaux assez pleins de fake news, pour qu’un responsable politique fasse croire que la situation est beaucoup plus grave qu’on veuille bien le dire", s’est-il agacé. "Nous sommes dans un pays démocratique. Les chiffres sont rendus publics, tous les médecins et épidémiologiques savent exactement le nombre de morts et de personnes touchées. Tenir des propos comme ça est d’une grande irresponsabilité, car cela rajoute à l’angoisse et à la notion de complotisme", a-t-il ajouté.
Michel Cymes déplore des comportements "irresponsables" : "Le virus est un ennemi invisible donc les Français n'ont pas conscience du danger qu'il représente."#CORONAVIRUSENFRANCEpic.twitter.com/1TBthbQ4gE
— Info France 2 (@infofrance2) March 15, 2020
"Même si cela dérange le docteur Cymes…"
À cet instant, Nadine Morano n’est plus sur France 2 mais sur BFMTV. Et que pensez-vous qu’elle va faire ? Répondre à Michel Cymes bien sûr ! "Même si cela dérange le docteur Cymes, qui fait toujours des commentaires sur les politiques dès lors qu’on ne lui plait pas, il faut, certes, écouter ce que nous disent les autorités sanitaires, mais dans un Etat et un gouvernement, il y a un mode de gestion des crises…", a-t-elle déclaré.