Tsitsipas 7:30
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Louise Bernard
Si l'actualité sportive est marquée par Roland-Garros, un autre évènement marque le monde du tennis : la parution du magazine 40-A. Le magazine annuel sort son deuxième numéro. Au programme, l'amitié Monfils, Gasquet, Tsonga et Simon ou encore le destin tragique de la joueuse de tennis suisse Patty Schnyder.

Il est de retour ! Magazine annuel, 40-A sort son deuxième numéro en deux ans, à l'occasion de Roland-Garros. Une sortie particulière pour le magazine de tennis, qui avait très bien marché l’an dernier. Le premier numéro s'était écoulé à près de  10.000 exemplaires. En coulisses, on retrouve l’équipe de So Press, qui édite Society et So Foot, entre autres. 

Et à la lecture de 40-A, on reconnaît la patte de So Press. Particularité, ce magazine n'est pas destiné aux spécialistes de tennis, ni écrit par des spécialistes. Le tennis est en fait un prétexte pour raconter autre chose. "C'est un peu notre marque de fabrique de ne pas s'adresser à des spécialistes mais à des gens qui n'y connaissent rien au tennis", explique Victor Le Grand, le rédacteur en chef de 40-A.

La folle amitié des joueurs français

"Quelqu'un qui n'aime pas le tennis peut très bien lire 40-A. On peut comprendre certaines choses de la société, du monde, même de l'économie, du pouvoir, de l'amour, à travers le Tennis. Car ce sont des histoires humaines avant tout", ajoute-t-il. Pour son nouveau numéro, 40-A fait sa Une et consacre un long papier à Monfils, Gasquet, Tsonga et Simon. Ce n’est pas une analyse détaillée de leurs façons de jouer, mais de leur histoire d'amitié, rare dans ce milieu. Et aussi, celle aussi d’une "génération bien meilleure qu’il n’y paraît". 

Les lecteurs trouveront également dans le magazine, le portrait d’une joueuse de tennis, Patty Schnyder, promise à une grande carrière mais est tombée amoureuse des mauvaises personnes. Elle a ainsi été escroquée par deux garçons.

"Créer l'évènement"

Vous trouverez également le récit des plus belles fêtes du monde du tennis organisée dans le célèbre club "Castel". Des histoires qu’on ne trouve que dans 40-A. Une originalité, qui se tire des avantages d’être publié une fois par an seulement. C’est pour cela que l’équipe apprécie cette périodicité. 

"Si on faisait un mensuel de tennis, on ferait des sujets que l'on voit ailleurs. Quand on ne sort qu'une fois par an, il faut créer l'événement, écrire et faire lire quelque chose que l'on ne trouve pas ailleurs", souligne Victor Le Grand, rédacteur en chef de 40-A. Pour les curieux, le magazine est déjà en kiosques.