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Alexis Patri
Thomas Ngijol revient vendredi soir à 21h sur Canal+, avec un deuxième numéro de son émission comique et parodique "Selon Thomas" intitulé "Deuxième vague". Invité de "Culture Médias" à la veille de cette diffusion, il explique la liberté de ton que lui permet ce programme pensé par et pour l'humoriste.
INTERVIEW

Il est des deuxièmes vagues qui font plus plaisir que d'autres. Thomas Ngijol revient sur Canal+ avec Selon Thomas : deuxième vague, le deuxième numéro de son émission comique et parodique, créée il y a deux ans. Elle est diffusée vendredi soir à 21h sur Canal+. Culture Médias reçoit l'humoriste à la veille de cette diffusion. Thomas Ngijol explique comment il a fait de ce programme un espace de liberté de ton, malgré une époque qu'il estime parfois tendue et compliquée pour l'humour.

"Deux ans après la première édition de Selon Thomas, ce deuxième numéro est toujours une émission d'humour et de divertissement, mais du divertissement un peu libre", résume ainsi Thomas Ngijol. Sans penser que ce genre télévisuel n'est plus libre aujourd'hui, l'humoriste estime qu'il faut quand même désormais être "très consciencieux avec les codes du divertissement".

"Les parents d'élèves, il faut se les farcir !"

Dans Selon Thomas : deuxième vague, l'humoriste a essayé de "n'être outrancier avec personne", sans pour autant renier sur son objectif principal, faire rire. Et c'est surtout ce dernier point que l'on retient de son émission à la liberté de ton assumée.

L'humoriste n'hésite ainsi pas à dézinguer dès le premier sketch l'attitude des parents d'élèves, et il en est un, face aux professeurs. "Je ne vais pas dire qu'on est mal barrés, mais les parents d'élèves, il faut se les farcir !", rigole Thomas Ngijol au micro de Philippe Vandel. "Aujourd'hui, les parents ont des exigences complètement folles, ça part dans tous les sens."

"Je voulais me marrer de la méchanceté et des maladresses"

Mais Thomas Ngijol s'attaque aussi, sans le dire frontalement, à des sujets plus politiques. Deux sketchs moquent ainsi le racisme dans les médias, envers lui-même et envers le personnage d'une comédienne asiatique. "Je voulais me marrer de la méchanceté, ou plutôt des maladresses, qui arrivent quand on veut faire dans le sensationnel", explique-t-il.

Pour lui, les tensions sociales sur ces sujets sont trop fortes. "Ça va péter", rigole-t-il. "Mais ça va péter bénéfiquement. Parce qu'on arrive à un point si extrême que ça en devient ridicule." En attendant, Thomas Ngijol a décidé d'en rire, sans s'auto-censurer. Selon Thomas : deuxième vague est diffusée vendredi à 21h sur Canal+.