Le Tournoi des Six Nations sera lancé samedi avec deux matches, Pays de Galle/Italie suivi d'Irlande/Ecosse, avant le crunch France/Angleterre de dimanche. Et France 2, qui diffuse les rencontres de la compétition, avait déjà évoqué mi-janvier les changements à prévoir avec notamment le remplacement de leur consultant Fabien Galthié (devenu sélectionneur du XV de France) par l'ancien international Dimitri Yachvili. Mais des nouveautés sont également à retrouver du côté du magazine "XV/15". À la présentation, Cédric Beaudou sera accompagné d'un nouveau consultant, l'ancien international Vincent Clerc, qui remplace Raphaël Ibañez, désormais manager des Bleus.
Le magazine "XV/15" fera ainsi la jonction entre les matches. "On prend l'antenne avant les matches, à la mi-temps, entre les matches et après. On va garder l'antenne à peu près une demi-heure après le match de l'équipe de France par exemple", expliquait dans "Culture Médias" jeudi Cédric Beaudou, rédacteur en chef de la partie rugby à France 2. "Cela nous permet de décrypter tous les matches, de savoir comment ça s'est passé techniquement, de montrer quelques portraits, d'avoir l'analyse de Vincent et des autres consultants", détaille-t-il.
Des directs depuis "des stades mythiques"
L'émission se déroulera en direct des stades où ont lieu les différentes rencontres "car ce sont des stades mythiques", justifie le journaliste. "C'est un théâtre à part entière. Quand on va à Lansdowne Road [désormais Aviva Stadium, ndlr] ou à Twickenham, on ne peut pas se passer d'un théâtre pareil. Ce serait un sacrilège de faire ça depuis Paris !" estime Cédric Beaudou. Un choix qui satisfait l'ancien international Vincent Clerc, qui, sur Europe 1, se dit ravi de pouvoir "revenir dans les stades qui [l]'ont fait vibrer en tant que joueur". "Il y a une mémoire du corps quand on revient dans les stades, on se souvient de tout ce qui s'est passé qu'on avait plus ou moins oublié", ajoute-t-il.
Quant aux rugbymen invités en plateau, Cédric Beaudou assure que lui et Vincent Clerc "décident librement des joueurs" qu'ils souhaitent interviewer. "Le but est d'avoir quelqu'un qui va pouvoir parler. Si quelqu'un est passé complètement à travers, on sait qu'il ne sera pas dans l'état d'esprit pour se confier. Il y a des profils, des gens qui aiment parler et qui assument quand ça s'est mal passé, quand ils ont fait un mauvais match", remarque Vincent Clerc.