"Je n'ai vu personne, c'était un couperet". Si Tex assure avoir tourné la page d'un point de vue personnel après son éviction des Z'Amours, il n'a pas digéré la manière dont il a été remercié. L'humoriste, viré de France 2 en décembre après avoir blagué sur les violences faites aux femmes, a annoncé dans Village Médias avoir entamé avec son avocat, Me Jérémie Assous, une procédure aux prud'hommes à l'encontre de Sony Pictures Television, la société qui produit le jeu télévisé, pour rupture abusive de contrat.
"Un recommandé pour me dire 'au revoir, c’est fini'". "Je ne leur parle plus à France Télévisions, c’est terminé. Ils ne m’ont même pas parlé. J’ai juste reçu un recommandé pour me dire 'au revoir, c’est fini jeune homme'. J’ai eu le sentiment qu’ils abandonnaient un de leurs enfants", a-t-il déclaré au micro de Philippe Vandel, mardi matin sur Europe 1. "Quand j’ai su ça (son éviction, ndlr), j’ai quand même appelé la directrice des programmes pour avoir des explications. Elle m’a répondu des trucs en l’air qui ne méritent même pas d’être commentés. J’aurais adoré les rencontrer, qu’ils viennent me voir. Ils disent qu’ils m’ont prévenu, c’est faux", a assuré l'humoriste, qui n'a pas souhaité entrer dans les détails des échanges. Et pour cause. Interrogé par Philippe Vandel, il répond : "C'est trop compliqué. Tu imagines bien qu'on est sur une procédure…".
"Bien sûr qu'on réclame quand on est au chômage". Julien Lepers, évincé de la présentation de Questions pour un champion fin 2015, avait réclamé à son ancien employeur 3,4 millions d’euros. Invité à répondre sur ce parallèle, Tex a déclaré : "Bien sûr qu'on réclame quand on est au chômage…". Sans se risquer à dévoiler le montant du chèque demandé. "C’est très étrange de se retrouver au chômage. C'est pour ça que je pars directement sur la suite (spectacles et tournages, ndlr). Moi je suis un homme de spectacle, il y a des hommes de loi qui font ça. Je les laisse faire", a-t-il commenté.
Une blague "testée" depuis 2005. Surtout, Tex refuse de reconnaître une quelconque faute ou maladresse. "Je n’aime pas qu’on dise que c’était une mauvaise blague, car ça justifierait presque qu’on puisse virer quelqu’un pour ça. C’est une blague. On vire pas des gens pour une blague. C’est incroyable qu'aujourd’hui, en France, pays de la démocratie, on puisse virer quelqu'un pour une blague", a-t-il martelé. Cette "blague", dont Tex n'est d'ailleurs pas l'auteur, de son propre aveu (elle a été faite par Bernard Mabille ou Pierre Bénichou, ndlr), a été "testée" pendant des années dans les spectacles de l'humoriste. "Depuis 2005, quand je fais cette blague sur scène, les femmes hurlent inévitablement. Et moi je leur dis 'bravo mesdames. Evidemment, on ne peut pas laisser dire ce genre de choses'", a-t-il rapporté, paradoxalement.
"J'ai plein de taff". Aujourd'hui, l'ancien animateur se consacre à d'autres projets, et sort un recueil de blagues : Les blagues à Tex : Viré pour une blague, en voilà 300. "Oui, on a le droit de tout dire et à tout le monde", défend-il en quatrième de couverture. "Je suis à fond, France Télévisions m’a libéré beaucoup de temps. Je suis sur des films, des tournages pour d’autres chaînes, des projets d’émissions… J’ai plein plein de taff, pour les gens qui se demanderaient ce que je fais", a-t-il assuré, avant de conclure : "Et je ne suis pas prêt de la fermer".