Beaucoup de choses ont été écrites sur la relation entre Adil Rami et Pamela Anderson. Le footballeur international et la star planétaire, en couple de mai 2017 à juin 2019, ont partagé sur les réseaux sociaux et dans les médias leur hauts et leurs bas, même après leur séparation. À l'occasion de la publication de son livre, Autopsie (éditions Hugo Sport), l'ancien défenseur de l'Olympique de Marseille revient sur cette histoire tumultueuse au micro d'Europe 1. Il pointe notamment l'influence néfaste de l'entourage de l'actrice.
"Invivable pour moi"
Au moment de la séparation, il y a un an et demi, Pamela Anderson a accusé le champion du monde 2018 d'avoir mené une "double vie" avec son ex-compagne et de s'être mal comporté envers elle : "Il m'a envoyé des fleurs, des lettres. (…) Il est venu à mon hôtel, la sécurité l'a écarté parce qu'il me fait peur. Il m'a blessée et menacée souvent". Après avoir balayé ces accusations, à l'époque, Adil Rami revient aujourd'hui sur les déclarations de la star d'Alerte à Malibu : "Avec le recul et un petit peu plus de réflexion, je me dis que je ne lui en veux même pas de tout ce qu'elle a pu dire."
"On a vécu notre moment, c'est qu'on devait le vivre. C'était mon destin, encore une fois", poursuit sur Europe 1 le défenseur central, qui livre une violente charge contre les personnes qui conseillaient et accompagnaient l'actrice : "Avec l'entourage, surtout français, ça a été catastrophique et invivable pour moi. Ce sont des Picsou, des poux, des lentes, tout ce que vous voulez. Ce sont des sortes de bactéries."
L'association Solidarité femmes ne le "mérite" pas
Au micro de Jean-François Pérès et Lionel Rosso, Adil Rami livre davantage de détails sur cette histoire qui s'est mal terminée : "Je gagnais mon argent, j'étais joueur de l'Olympique de Marseille et Pamela est restée pour moi, en France. On vivait ensemble", raconte-t-il.
"Le problème, c'est que tous les Picsou autour d'elle (…) avaient besoin de gratter de l'argent à droite, à gauche pour pouvoir l'amener dans tel ou tel plateau, tel restaurant ou telle soirée. Et c'est vrai qu'avec moi, ils n'avaient pas la possibilité de faire ça parce que, d'une part, je n'avais pas besoin d'argent. Deuxièmement, je voulais son bien, donc je 'les coupais' de leur travail. Ils ont donc tout fait pour 'toxifier' cette relation. C'est ce qui a fait que ça a pété à la fin. La plupart des embrouilles sont dues à ces bactéries."
S'il reconnaît être "un peu en tort" car il avait "besoin de mentir" pour voir "[ses] enfants" avec son ex-compagne, Adil Rami exprime sa déception d'avoir été considéré comme quelqu'un qui trahissait la cause qu'il défendait, à savoir les femmes battues. Le natif de Fréjus était notamment engagé auprès de l'association Solidarité femmes, structure qui a depuis coupé les ponts avec lui. "Ce qui me fait de la peine aujourd'hui, ce n'est pas directement l'association Solidarité femmes, c'est toutes les femmes que j'ai pu aider et qui ont besoin encore aujourd'hui", précise le joueur de Boavista, au Portugal. "L'association Solidarité femmes en elle-même ne m'a pas mérité. Ils ne me méritent pas. Aujourd'hui, mon combat continue et on a continué à travailler depuis plus d'un an sur cette cause qui est pour moi ultra-importante. Je ne lâcherai pas cette cause pour des on-dit, des choses diffamatoires."