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«Connard», «proxénète»... Échange d'insultes entre Elon Musk et Xavier Niel sur X

Europe 1 avec AFP . 1 min
Xavier Niel et Elon Musk se sont copieusement insultés sur X.
Xavier Niel et Elon Musk se sont copieusement insultés sur X. AFP / © AFP

"Connard", "proxénète"... Les hommes d'affaires Elon Musk et Xavier Niel se sont copieusement insultés sur X en début de semaine. En cause : une interview du patron de Free, qui qualifie le patron de Tesla de "plu grand entrepreneur du monde", mais parfois avec "un peu connard".

L'homme d'affaires français Xavier Niel pense qu'Elon Musk est "peut-être parfois un connard" et l'homme le plus riche du monde a répondu en qualifiant le fondateur de Free de "proxénète" sur son réseau social X lundi. "Je pense que c'est le plus grand entrepreneur du monde, et à côté de ça un garçon qu'on va qualifier au minimum de complexe, (et) je vais utiliser un mot difficile, peut-être parfois un connard, voilà", a déclaré Xavier Niel sur l'émission Télématin.

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Insultes par compte interposé

L'extrait a été relayé sur X, entraînant une réponse d'Elon Musk. "Ce type a été envoyé en prison pour avoir été un véritable proxénète avec un groupe de prostituées ! Laissez-moi rire", a écrit le patron de Tesla et SpaceX, propriétaire de X et proche allié de Donald Trump.

Xavier Niel a été lavé d'accusations de proxénétisme en 2005. Les deux magnats des affaires contrôlent plusieurs entreprises, y compris dans l'intelligence artificielle (IA), qui fait l'objet d'un sommet international à Paris cette semaine.

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Un mois en détention

Propriétaire du groupe Iliad, fondateur de l'opérateur Free et de Station F (plus grand incubateur de start-up au monde), Xavier Niel a lancé fin 2023 Kyutai, un laboratoire français de recherche en IA, avec l'aide de l'ancien patron de Google Eric Schmidt. Il a connu des ennuis judiciaires à ses débuts, quand ses investissements dans des sex-shops lui ont valu des soupçons de proxénétisme et de recel d'abus de biens sociaux.

Mis en examen, il a passé un mois en détention. Finalement lavé du premier chef, il est condamné en octobre 2006 à deux ans de prison avec sursis et 250.000 euros d'amende pour le second.