Elisabeth Quin malade : pourquoi la journaliste pourrait bientôt perdre la vue
Invitée sur le plateau de l'émission "Buzz TV" du "Figaro" jeudi 27 avril 2023, Elisabeth Quin s'est longuement confiée sur son combat contre son glaucome, une maladie ophtalmique qui pourrait lui faire perdre la vue. "Elle gagne du terrain", a révélé la journaliste qui présente l'émission "28 minutes" sur Arte.
Elisabeth Quin se bat tous les jours contre la maladie. Aux commandes de l'émission 28 minutes tous les soirs de la semaine sur Arte, la journaliste de 60 ans doit faire avec son double glaucome, une maladie ophtalmique qui entraîne petit à petit la destruction du nerf optique.
"Cette maladie, je la vois concrètement, elle est dans œil"
C'est dans son livre baptisé La nuit se lève qu'Elisabeth Quin avait annoncé souffrir de cette pathologie, en 2019. "Cette maladie, je la vois concrètement, elle est dans mon œil, comme une présence envahissante qui obstrue ma vision. Dès lors, écrire, c’est une façon d’arracher ce qui est dans mon regard et de le jeter sur la page. La démarche est salutaire", avait-elle confié au magazine Elle à l'occasion de la sortie de son ouvrage.
"La maladie a gagné du terrain dans l'œil gauche"
Quatre ans après cette interview, la journaliste a donné des nouvelles peu rassurantes de son état de santé dans l'émission Buzz TV du Figaro."Mon oeil gauche est un peu plus abîmé qu'à l'époque. La maladie a gagné du terrain dans l'œil gauche mais s'est malgré tout stabilisée grâce à d'excellents soins que je reçois à l'hôpital des Quinze-Vingts à Paris", a-t-elle confié, avant de sensibiliser les téléspectateurs : "C'est une maladie silencieuse qui se déclenche sans que vous le sachiez. Moi, je l'ai découvert par hasard et beaucoup trop tard. La maladie était déjà très engagée. Et s'il y a des antécédents d'hérédité et qu'on ne le sait pas parce qu'on ne peut pas tout savoir... Il faut prendre la tension intraoculaire régulièrement. C'est une maladie terrible et invalidante".
"Je ne peux pas conduire la nuit"
La journaliste s'est ensuite confiée sur son quotidien, profondément affecté par la maladie. "Je ne peux pas conduire la nuit", a-t-elle ainsi expliqué. "La nuit est un problème. Je suis photophobe et les lumières aveuglantes sont compliquées. Au travail, j'écris très gros sur mes fiches, le prompteur est énorme et je me débrouille. Mais je peux regarder un film au cinéma avec des lunettes et en me mettant près. Je peux lire, c'est le principal, voir des tableaux et les gens que j'aime. Et la nature". Autant de belles choses qui lui permettent de tenir le coup...