Michel Jonasz a eu du mal à cacher son émotion ce jeudi matin dans Culture Médias en évoquant la guerre opposant Israël au groupe terroriste du Hamas. Invité au micro de Thomas Isle pour parler de son nouvel album Chanter le blues, l'artiste de 76 ans a tenu à exprimer sa profonde peine face aux tragiques évènements de ces derniers jours. "Je suis petit-fils de déporté et je suis neveu de déporté", a-t-il précisé en préambule.
"C'est un pogrom"
"La seule source de satisfaction que j'ai aujourd'hui c'est que ma mère ne soit plus là pour voir ça", a ensuite assuré le chanteur avant de s'indigner : "L'État d'Israël a toujours été en guerre mais là, ça dépasse le conflit, c'est un pogrom".
Michel Jonasz dénonce la position de LFI
Michel Jonasz n'a pas manqué de dénoncer la position de LFI, qui refuse de qualifier le Hamas d'organisation terroriste. "C'est une honte !", s'est-il exclamé un micro de Thomas Isle. "Il y a des gens qui devraient arrêter de parler. C'est un manque de respect pour les victimes, c'est terrible". Depuis les attaques terroristes du Hamas contre Israël le 7 octobre dernier, Michel Jonasz "souffre dans son corps, dans son âme, dans son cœur".
L'artiste ne supporte pas de savoir que des enfants israéliens et palestiniens paient le prix de cette guerre. "Je pleure autant pour un enfant palestinien qu'on tue que pour un enfant israélien", a-t-il confié avant de rappeler que les Palestiniens étaient eux-mêmes victimes du Hamas. "Et qui gagne là-dedans ? La haine", a-t-il conclu, totalement désemparé.