Oliver Ménard va mieux. Dix jours après son agression dans le hall de son immeuble à Issy-les-Moulineaux, le présentateur de L'Equipe du Soir a fait son retour à l'antenne jeudi. Son coquard à l'oeil gauche sera dissimulé avec du maquillage ces prochains jours, comme il l'a confié dans un entretien au site de L'Equipe.
Olivier Ménard en état de sidération
"J'ai une douleur au genou et un doute sur les ligaments qui auraient peut-être bougé. Je n'ai rien de cassé, c'est le principal", a ajouté le journaliste qui assure ne pas souffrir de "contrecoup psychologique, ce qu'on appelle le choc post-traumatique". Son agression a pourtant été particulièrement violente. Le 10 juin dernier, Olivier Ménard rentre chez lui après avoir fait ses courses. Au moment de taper son digicode dans le hall de son immeuble, "une ombre se rue" sur lui. L'agresseur lui "enchaîne des gauches et des droites en pleine gueule. Bim, bam boum", raconte Olivier Ménard. Le journaliste tombe par terre et c'est la "sidération". "Je me dis : 'Je suis en train de me faire agresser, c'est bizarre. Défends-toi !'". Il pare alors les coups et essaie de comprendre les motivations de son agresseur, qui lui répond : "Non, je ne suis pas fou, tu as mal parlé à ma mère" ou ""de ma mère".
"Il voulait me rompre les vertèbres cervicales"
A ce moment-là, Oliver Ménard ne ressent plus aucune douleur. "J'ai dû prendre un shoot d'adrénaline parce que je sentais les coups mais ils ne faisaient pas mal. J'étais un peu comme spectateur de la scène", se souvient-il. "Mais mon agresseur voulait me tuer. À un moment, il passe un peu derrière moi et veut me faire des guillotines, me rompre les vertèbres cervicales", ajoute l'animateur. L'agression dure trois minutes et prend fin quand un voisin débarque dans le hall de l'immeuble. L'individu "repart, en marchant", confie Oliver Ménard qui ne comprend toujours pas les motivations de son agresseur. "Jamais il n'a dit Mémé (ndlr : le surnom d'Oliver Ménard) et il n'a jamais fait référence à la chaîne L'Équipe, ni à l'émission, ni à un débat qu'on aurait pu faire. Du coup, j'aimerais revoir ce monsieur, être confronté à lui", explique le journaliste.