La vie de Patrick Sébastien n'est pas si rose qu'elle n'en a l'air. Aux commandes du Plus Grand Cabaret du Monde, une émission associée à la joie de vivre, aux strass et aux paillettes, pendant plus de 20 ans, la star du PAF a, dans sa vie personnelle, surmonté des épreuves particulièrement éprouvantes. C'est ce qu'il raconte dans son nouveau livre Vivre et renaître chaque jour, en librairies le 29 septembre.
"Un tsunami s'est abattu sur moi"
Dans cet ouvrage, Patrick Sébastien se livre à cœur ouvert sur les dernières tempêtes de sa vie. L'année 2022 a très mal commencé pour l'animateur à qui on a diagnostiqué un cancer du rein "qu'il a fallu opérer rapidement", confie-t-il dans une interview pour le magazine Gala, à l'occasion de la sortie de son livre. "Sur le plan de la santé, c'est un beau tsunami qui s'est abattu sur moi", assure-t-il. "Aujourd'hui tout va bien", poursuit-il même s'il avoue "avoir pris du ventre" car ses "abdos ont été coupés pour l'opération". La maladie a surtout changé son rapport à la vie et à la mort. Patrick Sébastien, qui a pu remonter sur scène seulement deux mois après son hospitalisation, avoue avoir songé plusieurs fois au suicide.
"J'ai souvent joué avec la mort"
"Je l'ai envisagé de nombreuses fois", confesse-t-il. "J'ai souvent joué avec la mort, et je continue encore tous les jours, comme avec cette cigarette que je viens d'allumer". Mais, il reconnaît ne pas en avoir le "courage". Toujours dans son interview pour Gala, Patrick Sébastien s'est exprimé sur le suicide assisté, un sujet qui fait débat aujourd'hui en France suite aux déclarations de Line Renaud dans les médias. La star du PAF révèle avoir abordé le sujet avec sa famille. "Ma petite-fille Marie m'a dit que si je faisais une chose pareille, ça serait abominable, mais qu'elle respecterait ma décision à partir du moment où c'est mon choix", explique-t-il.
Comme Line Renaud, Patrick Sébastien est un fervent défenseur du suicide assisté, lui qui a vu sa mère souffrir jusqu'à la fin de sa vie. "Ma mère qui était une femme extrêmement vivante s'est traînée pendant quatre ans, d'hôpitaux en hôpitaux", se souvient-il dans Gala. "Elle m'avait toujours dit : 'Ne me laisse pas souffrir'. Je n'en pouvais plus de la voir ainsi, et j'ai voulu l'aider à partir avec un oreiller. Je n'ai pas eu la force d'aller jusqu'au bout, mais j'ai fait le geste. J'ai posé l'oreiller, j'ai tenu vingt secondes (…) Aujourd'hui, avec le recul, je ne sais pas si je m'en veux plus d'avoir posé l'oreiller que de ne pas l'avoir laissé jusqu'au bout. C'est très compliqué."