Jean Dujardin est de retour au cinéma le 5 octobre prochain avec Novembre, le nouveau film évènement de Cédric Jimenez. Sept ans après les attentats ayant ciblé le Stade de France, le Bataclan et des terrasses parisiennes, le réalisateur a décidé de s'emparer du sujet en narrant la traque des terroristes par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste de la PJ.
"Il y avait des gens allongés par terre, agars, en larmes"
L'intrigue se déroule donc durant les cinq jours qui ont précédé l'assaut à Saint-Denis, où s'étaient réfugiés les assassins. Dans ce long-métrage, Jean Dujardin incarne un des policiers aux côtés de Sandrine Kiberlain et Anaïs Demoustier. Le sujet lui tenait particulièrement à cœur, comme il l'a expliqué au micro de RTL vendredi 30 septembre : "Oui je suis très ému. Parce que j'étais à côté, parce que ma femme entendait les coups de feu."
Il explique qu'il était en compagnie de Claude Lellouche et Elsa Zylberstein au moment du drame. "On est rentrés au petit matin dans un Paris vide. Il y avait des gens allongés par terre, agars, en larmes", se souvient-il. L'acteur précise qu'il habitait alors à côté du Bataclan. Le lendemain, il est allé rendre hommage aux victimes avec ses enfants et sa femme Natalie Péchalat, en déposant une bougie devant le Bataclan.
"Mon fils m'a dit : 'On se sent impuissant'. Je me dis que c'est exactement ça, on est tout à fait impuissant", explique-t-il sur RTL. "On avait l'impression qu'on était arrivé au bout de quelque chose et que plus rien ne pouvait redémarrer comme avant. C'est une grande fragilité qu'on a encore et qu'on trimballe encore d'ailleurs".
Jean Dujardin dénonce un "mauvais procès" visant le film
Jean Dujardin se défend par ailleurs face aux accusations de récupération visant les équipes du film Novembre. "Il y a des mauvais procès que l'on peut vous faire pour un film. On n'en fait pas un commerce, arrêtez de nous prendre pour des idiots. Il y a des gens qui ont bien travaillé pour ça. Et je peux vous dire que le film parle justement d'autre chose, de plutôt positif dans son collectif. Si on était parfois un peu plus dans cette collectivité, ça nous ferait du bien", conclut-il.