"Larmoyant", "gnangnan", cucul la praline", "malhonnête"... Les trois premiers épisodes de la série tant attendue de Meghan et Harry, disponibles sur Netflix depuis jeudi 8 décembre, ont déjà fait couler beaucoup d'encre. Outre-Manche, la plupart des journalistes crient au scandale. Près de trois ans après le Megxit, les Sussex, qui réclamaient un droit à la vie privée, l'exposent aujourd'hui allègrement. Eux qui souhaitaient ne plus être au cœur de l'attention des médias nourrissent l'exposition médiatique qu'ils dénoncent depuis des années. Leur série n'entre-t-elle finalement pas en contradiction avec leur volonté de mise en retrait ?
"Ils décident de partager leur histoire avec leurs mots"
Non, assurent Harry et Meghan, par le biais d'un communiqué rédigé par leur porte-parole Ashley Hansen. "Leur communiqué annonçant leur décision de se retirer de la famille royale ne mentionne rien sur la vie privée et insiste sur leur désir de continuer leurs rôles et leurs devoirs publics", souligne-t-elle dans le New York Times. "Ils décident de partager leur histoire avec leurs mots, de la manière qu'ils le souhaitent, et les tabloïds créent une histoire complètement fausse qui se répand ensuite dans les articles de presse et dans l'opinion publique. Les faits sont pourtant juste là".
Un député demande le retrait des titres royaux de Meghan et Harry
Au Royaume-Uni, la colère gronde contre le couple, qui ne cesse de faire des vagues, même à des milliers de kilomètres de Buckingham. Bob Seely, un député britannique conservateur, a annoncé la semaine dernière qu'il souhaitait déposer une projet de loi pour priver Harry et Meghan de leurs titres royaux. Pour lui, les déclarations publiques du couple, qui égratignent la famille royale, sont un problème politique. Les trois derniers épisodes de la série, consacrés au Megxit, risquent de faire l'effet d'une bombe en Angleterre, où les British sont déjà bien rogne contre les époux terribles de la couronne…