Publicité
Publicité

Agression aux urgences d'Annemasse : le procès renvoyé au 17 février

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : JEAN-PIERRE CLATOT / AFP . 1 min
Agression aux urgences d'Annemasse : le procès renvoyé au 17 février.
Agression aux urgences d'Annemasse : le procès renvoyé au 17 février. © JEAN-PIERRE CLATOT / AFP

Les deux frères qui ont agressé plusieurs soignants aux urgences d'Annemasse la semaine dernière seront finalement jugés le 17 février. Le procès devait initialement avoir lieu ce lundi. Le service des urgences est toujours "fermé jusqu'à nouvel ordre".

Le procès de deux frères, qui devaient être jugés lundi en comparution immédiate pour l'agression la semaine dernière de plusieurs soignants aux urgences d'Annemasse (Haute-Savoie), a été renvoyé au 17 février, a indiqué le parquet.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les deux prévenus sont "maintenus sous contrôle judiciaire par le tribunal", a précisé à l'AFP le procureur de Thonon-les-Bains, Xavier Goux-Thiercelin.

Le service des urgences resterait "fermé jusqu'à nouvel ordre"

De son côté, l'Hôpital privé Pays de Savoie, où l'agression s'est déroulée mercredi soir, a indiqué que son service des urgences resterait "fermé jusqu'à nouvel ordre" et que "l'accompagnement psychologique des équipes impliquées serait renforcé".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Compte tenu de la violence des faits, les équipes sont actuellement dans un état de grande fragilité émotionnelle et psychologique, et ne sont pas en mesure de reprendre leurs fonctions dans des conditions optimales", souligne l'établissement, rappelant que 14 membres de son personnel ont été directement affectés.

Les deux hommes, venus consulter pour l'un d'entre eux aux urgences d'Annemasse et mécontents des délais d'attente, sont soupçonnés d'avoir agressé le personnel du service lors d'un épisode très violent.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Les deux frères contestent la version des personnels de l'hôpital

Selon le parquet, ils ont été interpellés le lendemain, quand ils se sont présentés au commissariat d'Annemasse pour se plaindre des conditions de leur admission à l'hôpital et d'un refus de soin.

Ils contestent la version des personnels de l'hôpital et affirment que le frère du blessé a été pris à partie après avoir fait remarquer à une soignante qu'elle sentait l'alcool. Ils disent avoir été molestés par plusieurs personnes et n'avoir fait que se défendre.

La suite après cette publicité

L'agression a suscité de nombreuses réactions dont celle du ministre de la Santé Yannick Neuder, qui s'est rendu samedi à Annemasse pour témoigner son soutien aux soignants, évoquant la "tolérance zéro" pour ce genre d'agression.