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INFO EUROPE 1 – Décès d’une jeune femme aux urgences de Longjumeau : enquête ouverte pour homicide involontaire

William Molinié . 1 min
INFO EUROPE 1 – Décès d’une jeune femme aux urgences de Longjumeau : enquête ouverte pour homicide involontaire
INFO EUROPE 1 – Décès d’une jeune femme aux urgences de Longjumeau : enquête ouverte pour homicide involontaire AFP / © Mathieu Thomasset / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Selon les informations d’Europe 1, la justice a ouvert une enquête préliminaire pour homicide involontaire après le décès d’une jeune femme de 20 ans aux urgences de l’hôpital de Longjumeau mercredi dernier. La famille a porté plainte.

Les circonstances autour du décès de la jeune femme de 20 ans, mercredi dernier, aux urgences de Longjumeau (Essonne), se précisent. Selon les informations d’Europe 1, le parquet a ouvert une enquête préliminaire pour homicide involontaire. Selon l’autopsie, la jeune femme, qui souffrait de drépanocytose, une maladie génétique qui touche les globules rouges, est décédée d’un choc septique, une infection généralisée qui a conduit à la défaillance de plusieurs organes.

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Selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, la jeune femme est arrivée aux urgences accompagnée de sa sœur le mercredi matin vers 8h30. Fiévreuse, elle se plaignait de maux de têtes et de douleurs aux jambes. Des antalgiques lui ont été administrés pour calmer ses douleurs avant d’être placée dans un box aux urgences.

Un état de santé qui s'est dégradé en quelques heures

À 13 heures, l’hôpital de Longjumeau a demandé son transfert à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne), là où la jeune femme était suivie, au sein même du service spécialisé dans le traitement de la drépanocytose. Les médecins de Créteil ont demandé, avant le transfert, un scanner cérébral qui a été réalisé vers 16 heures.

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Déjà, l’état de santé de la patiente s’était dégradée puisque les équipes médicales n’ont pas pu lui administrer des produits de contraste lors du scanner, en raison de tremblements qui ont empêché de poser la perfusion. Un deuxième scanner, cette fois-ci sous perfusion, a pu être réalisé vers 18 heures.

Le personnel médical entendu

Mais à l’issue de ce second examen, l’état de santé de la patiente s’est à nouveau dégradé puisqu’elle était inconsciente, se trouvant alors selon les témoignages recueillis par les enquêteurs "dans un semi-coma", avant de tomber "en arrêt cardio-respiratoire". 

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Le SMUR l’a alors déchoquée, ne parvenant pas à la réanimer. Le décès a été constaté à 20h39.  La famille a déposé plainte contre l’hôpital. Plusieurs auditions du personnel médical ont eu lieu le week-end dernier. D’autres auditions doivent encore être réalisées.