Une crise migratoire sans précédent est annoncée par les partis d'extrême droite, dont le plus marqué est Reconquête. 7.000 migrants africains sont arrivés sur l'île italienne de Lampedusa en début de semaine, entrainant de nombreuses réactions politiques, comme celle de Marion Maréchal, désormais tête de liste du parti d'Eric Zemmour. "Marion Maréchal se rend sur place pour se rendre compte de cette situation catastrophique et apporter son soutien à l'Italie", a notamment indiqué son entourage.
Invitée de la Grande interview Europe 1/ Cnews, La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a ainsi souhaité faire part de son "indignation par rapport à l'attitude de Marion Maréchal Le Pen", en ajoutant que l'"on ne fait pas de la politique de manière charognarde." L'entourage de cette dernière estime par ailleurs que "Lampedusa n'est pas uniquement la frontière de l'Italie mais de toute l'Europe, et que ce sont les Européens qui doivent réagir ensemble à la situation en Méditerranée".
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"Traite des humains"
"On ne se met pas en scène devant des malheureux qui ont traversé la méditerranée au péril de leur vie", a soutenu Agnès Pannier-Runacher sur le plateau d'Europe 1/ Cnews. La ministre assure en outre la présence de l'État français quant à la gestion de ces flux importants de migrants. "Nous agissons avec fermeté parce que ceux qui n'ont pas leur place en Europe doivent être raccompagnés à la frontière, et nous agissons de manière implacable vis-à-vis des réseaux qui aujourd'hui organisent ce qui s'apparente à une traite des humains."
Les moyens mis en place pour encadrer une arrivée migratoire au sein de l'Hexagone sont également à prendre en compte pour Agnès Pannier-Runacher. "Le ministre de l'Intérieur a doublé les effectifs à la frontière entre la France et l'Italie, de police et de gendarmerie", grandit-elle. "Les militaires de l'opération sentinelle ont également été doublés et il y a une brigade franco-italienne, ce qui montre l'importance de la coopération européenne." Selon elle, le nombre d'accompagnements à la frontière a été augmenté de 70% depuis le début de l'année alors que plus de 200 réseaux de passeurs ont été démantelés en parallèle.