Que fera Nicolas Sarkozy en cas de défaite dimanche soir ? "Il y aura une passation de pouvoir, comme je l'ai faite avec Jacques Chirac", a répondu laconiquement le président sortant, vendredi matin, sur Europe 1. "La République suit son cours. La République est plus forte que le destin des hommes qui la servent", a encore ajouté le candidat de l'UMP avant de préciser : "la question de la présidentielle est l'affaire de la France et pas d'un homme. Et je n'ai pas à faire de commentaires sur ce que sera ma vie privée".
"Une surprise" pour dimanche soir ?
Mais pour autant, cette défaite n'est pas une option pour Nicolas Sarkozy qui a dit croire à "une surprise" au second tour de la présidentielle qui l'oppose à François Hollande.
"Moi je sens une très forte participation au deuxième tour et vraiment une situation de très grande égalité, ça va se jouer à très peu de chose, et ça se jouera vraiment aux décisions des Français le dernier week-end d'y aller ou de ne pas y aller", a-t-il insisté.
"Un résultat serré"
Mais, "ce n'est pas simplement le choix de François Hollande ou moi mais qu'est-ce qu'on veut pour les cinq années qui viennent pour notre pays. Cela va se jouer vraiment à l'épaisseur du trait", a-t-il parié, précisant que "même si le résultat est serré, il y aura un président et il sera respecté. On n'est pas plus ou moins président parce qu'on a 53 ou 50,5%".
Puis, "le fait que la campagne se termine, c'est plutôt un apaisement qu'une inquiétude", a-t-il tenu à ajouter. Interrogé sur ce qui pourrait le faire gagner, Nicolas Sarkozy a répondu "l'authenticité". Et ce qui pourrait le faire perdre ? "L'authenticité", a-t-il répété, avant d'asséner : "Si les Français font un autre choix, j'ai déjà dit qu'à ce moment-là ce serait terminé".
Et s'il gagnait où fêterait-il sa victoire"? "Vous savez les fêtes, ce n'est pas ce qu'il y a de plus compliqué à organiser", a-t-il conclu.