"Absolument, je souhaite qu'il réussisse. C'est une évidence absolue", a déclaré Martine Aubry lundi, au sujet de Manuel Valls, répondant à la question d'un journaliste lors d'un déplacement. "Je pense qu'il ne peut pas ne pas réussir, parce que la France va mal, on le voit bien. Sur le plan économique et social, malgré une légère amélioration, ça continue à aller mal. Et sur le plan moral, la France va très mal", a poursuivi la maire socialiste de Lille.
Quid du "contrat de confiance", ce texte demandé au gouvernement par plus de 85 parlementaires de l’aile gauche du PS, qui demande du changement ? Jean-Marc Germain, proche de Martine Aubry, a assuré lundi dans le quotidien L'Opinion que ce n'était pas une motion de défiance vis-à-vis du Premier ministre mais "l'absolue nécessité, après le scrutin municipal, que nous, parlementaires, prenions nos responsabilités".
Martine Aubry a, elle, indiqué qu'elle aurait "signé" ce texte. "Pour que notre République marche bien, il faut un président qui donne le projet, qui dise où on va, il faut un gouvernement qui gouverne et il faut un Parlement qui soit entendu".