L'UMP s'est attaquée mercredi à Jean-Marc Ayrault, le patron des députés socialistes, en rapportant une lettre qu'il a envoyée aux militants socialistes nantais en novembre 2007, leur demandant "un état des lieux des quartiers correspondant au bureau de vote pour lequel vous aurez décidé d'être le référent", et leur suggérant entre autres d'indiquer la "présence (...) d'opposants notoires à la municipalité", rapporte notamment Le Figaro jeudi matin.
A l'époque, Jean-Marc Ayrault, en campagne pour les municipales à Nantes, avait expliqué que "la formule retenue (était) maladroite". Il s'est défendu dans un communiqué mercredi: "Cette campagne de calomnies des dirigeants de l’UMP qui vise à salir, à travers moi, la procédure des primaires ne fait que discréditer ses auteurs. Les Français leur répondront par eux-mêmes en participant massivement à cette grande consultation démocratique et transparente".