Jean-François Copé juge réelle la menace de voir le Front national présent au second tour de l'élection présidentielle en 2012 et veut dissuader Jean-Louis Borloo de se présenter pour éviter la réédition de 2002. Dans Le Figaro magazine daté du 28 mai, le secrétaire général de l'UMP estime qu'on doit briguer l'Elysée "parce qu'on porte en soi une flamme, un projet pour la France" et non "pour occuper une case", une allusion aux velléités du centriste Jean-Louis Borloo, qui envisage d'entrer dans la course. Interrogé sur la possibilité de voir le Front national empêcher le candidat UMP ou PS accéder au second tour, comme en 2002, Jean-François Copé répond: "Oui, cette menace est réelle."