Un nouvel indice vient confirmer la probabilité d’une candidature DSK aux primaires socialistes. Comme sa fonction de directeur général du FMI lui interdit de s’exprimer, c’est son épouse Anne Sinclair qui transmet le message. Dans une interview au Point à paraître jeudi, elle dit ne pas souhaiter que son mari "fasse un second mandat" à la tête de l’institution internationale.
L’information est claire : Dominique Strauss-Kahn sera donc libre pour briguer la candidature socialiste à la prochaine présidentielle. Cité par Le Parisien, le principal lieutenant de DSK, Jean-Christophe Cambadélis, ne s’y trompe pas. Pour lui, la déclaration d’Anne Sinclair peut être interprétée comme un "petit caillou blanc" de plus sur la route du socialiste vers 2012.
Soutien affiché de Manuel Valls
Autre signe qui penche en la faveur d’une candidature DSK, le soutien affiché de Manuel Valls. Alors que le maire d’Evry avait été le premier à officialiser son entrée dans la course à l’investiture socialiste, en juin dernier, il a souhaité, mercredi sur Europe 1, "que DSK soit candidat". "Tout ce que nous vivons depuis plusieurs mois, les crises économique et politiques, amène forcément à une candidature solide, qui doit être celle de DSK", s’est-il justifié.
Mais pour le moment, la candidature DSK, attendu comme le Messie, relève encore de la spéculation. Pour les socialistes, l’attente devient de plus en plus insoutenable. Le chef de file des députés PS a dit, mercredi sur RTL, attendre que Dominique Strauss-Kahn "dise lui-même" et rapidement s'il veut être candidat pour 2012.