Devant des représentants syndicaux d'ArcelorMittal à Florange (Moselle), Jean-Louis Borloo a plaidé mercredi en faveur d'une "intervention provisoire de l'Etat" pour sauver le site sidérurgique. "Si le terme ‘nationalisation’ ne plaît pas, on trouvera un autre mot", a précisé le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI).
"Ici, on a vu passer tous les hommes politiques : tout le monde parle bien, tout le monde veut faire plein de choses, mais il ne se passe rien. On ne veut plus de discours, on veut des actes", a toutefois répliqué le délégué FO ArcelorMittal Florange, Frédéric Weber. En réponse, Jean-Louis Borloo s'est engagé à aborder la question de l'avenir du site de Florange, la semaine prochaine, à l'Assemblée nationale.