L'INFO. François Hollande a promis de clarifier sa vie privée après la révélation de sa liaison avec l'actrice Julie Gayet. En pleine tourmente médiatique, et alors que Valérie Trierweiler reste hospitalisée, il est arrivé samedi en fin de matinée, à Vigeois, son fief de Corrèze. Il doit y a inauguré une petite gendarmerie ainsi qu'une caserne de pompiers. Il est ensuite attendu à Tulle pour ses voeux.
A bonne distance des journalistes. Pas d'applaudissements et seulement quelques dizaines de personnes étaient là pour accueillir François Hollande à Vigeois samedi matin. Après une brève visite de la brigade de gendarmerie, le chef de l'Etat a préféré remonter dans sa voiture pour se rendre ensuite au centre de secours flambant neuf du village pourtant seulement distant de quelques centaines de mètres. Le président s'est ainsi tenu à bonne distance des micros et des questions des journalistes. Et, sans surprise, son discours pour saluer le travail des pompiers était exempt d'allusion à l'actualité des dernier jours.
#Corrèze François #Hollande à #Vigeois: inauguration du centre de secours du village pic.twitter.com/yqvgsoS2V7— Stéphane Place (@StephanePlace) 18 Janvier 2014
"Accueilli en ami". "On l'accueille toujours comme un ami. La presse devrait faire autre chose que de s'intéresser à la vie privée", a confié une habitante au micro d'Europe1 en marge du déplacement présidentiel.
"Ça déçoit". Mais tous les Corréziens ne sont pas aussi cléments. Pour ceux qui l'appellent encore "François", les difficultés personnelles du président Hollande étalées à la Une de la presse people ressemblent tout de même a une fausse note. "Chacun a le droit d'avoir une vie privée mais quand on est président c'est malvenu : on a une vie privée, mais on se cache", estime une Corrézienne rencontrée par Europe1. "On n'est pas spécialement attachés à Valérie Trierweiler, on est surtout attachés à François Hollande. Tout le monde le connait, on le croisait souvent. Ça déçoit, pas forcément par rapport à l'homme mais par rapport à la fonction présidentielle", reconnaît un autre.
"Le dernier de nos soucis !" Travaillant à quelques mètres de l'ancienne permanence de François Hollande, Maryse, elle, se fiche de la vie du président. Elle préférerait lui parler de son emploi, menacé aujourd'hui. "Nous on est en plan de redressement et on ne sait pas ce qu'on va devenir, on va perdre notre boulot. Alors les histoires de fesses du président, c'est le dernier de nos soucis ! On s'en fout complètement ! Mais s'il peut faire quelque chose pour nous sauver, là on est complètement pour", a-t-elle confié au micro d'Europe1.
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