INTERVIEW E1. Candidat du Parti populaire européen (PPE) à la présidence de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, invité mercredi matin d’Europe 1, a donné ses pistes pour en finir avec l’austérité en Europe : "pour ce qui est de la croissance, je voudrais que nous ne dépensions pas l’argent que nous n’avons pas, sinon nous nous endettons et les générations futures devront payer la dette. Je propose d’appliquer de bonnes idées, comme mettre en place un marché numérique unique en Europe".
Soutenu par l’UMP, l’ancien Premier ministre du Luxembourg sera, s’il est élu, "un allié" de François Hollande et Manuel Valls. "J’ai de bonnes relations avec François Hollande. J’ai observé le Premier ministre s’exprimer d’une façon qui m’a enchanté, puisqu’il a l’intention d’appliquer les règles du pacte de croissance et de stabilité. Je ne vois pas pourquoi je m’opposerais au gouvernement français. Je ne vais pas être un président de la Commission partisan."
Interrogé sur les montées des populismes en Europe, Jean-Claude Juncker estime que "le Front national ne s’occupe pas de l’euro, il organise une polémique autour de l’euro. Celui qui dit que la France doit quitter l’euro n’est pas un patriote français."
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