Retrouvé mort dans son garage, aux côtés de sa carabine, avec deux balles dans la tête : le décès du gendarme Jambert n'est toujours pas élucidé. Car l'enquêteur qui a permis de retrouver le tueur en série Emile Louis alors que ses meurtres étaient restés sans coupable pendant des années est mort précisément à Auxerre peu après avoir conclu cette affaire en 1997. Pour essayer de faire progresser cette enquête, une nouvelle autopsie, la quatrième, va être réalisée ce mercredi à Bordeaux. Pour cela le corps du gendarme a été exhumé pour la deuxième fois.
Objet de ces nouvelles analyses : les trajectoires des balles qui ont tuées le gendarme Christian Jambert. Car les dernières recherches portaient sur un moulage du crâne et pas sur le crâne lui-même. Suicide ou assassinat, les experts qui ont réalisé les expertises précédentes n'ont pas réussi à se mettre d'accord. Cette nouvelle procédure a été demandée par les parties civiles.
En 1997, l'enquête avait conclu à un suicide du gendarme, âgé de 56 ans et connu pour être dépressif. Mais un simple examen, et non pas une autopsie, avait alors été réalisé. Le parquet d'Auxerre a ouvert en avril 2004 une information judiciaire pour assassinat.