La France s'engage un peu plus sur le front libanais

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Alors qu'Hervé Morin s'est rendu sur le territoire d'opération des troupes françaises au Liban, Bernard Kouchner devrait à son tour partir à Beyrouth le 28 juillet. Une manière de concrétiser sur le terrain les premières avancées notées ce week-end à La Celle-Saint-Cloud, près de Paris, entre les différents partis politiques libanais.

Bernard Kouchner est attendu le 28 juillet prochain à Beyrouth. Un ministre français en visite officielle au Liban, l'image est en passe de devenir banale. La rencontre organisée à La Celle-Saint-Cloud, près de Paris, entre les différents représentants de partis politiques libanais a donc constitué un premier pas pour au moins renouer le dialogue entre libanais sous l'égide française. Dès ce week-end, le ministre des affaires étrangères français a d'ailleurs prévenu : "Ce qui est important, c'est que ce dialogue entre les parties libanaises va se poursuivre", "entre les Libanais sur le territoire libanais". Mais le rôle de la France va rester important dans ce dossier : si Bernard Kouchner compte bien se rendre à Beyrouth à la fin juillet, c'est "pour constater les progrès d'un dialogue ici amorcé, sur le territoire français". Dans ce dossier, la France ne semble pas vouloir se limiter avec un simple rôle de facilitateur voire de médiateur. Par la voix d'Hervé Morin, le ministre de la Défense, la France a aussi réaffirmé son soutien au gouvernement "légitime" de Fouad Siniora, créé notamment pour se détacher des interférences syriennes. Hervé Morin a lui visité ce week-end au Liban deux positions de l'Onu tenues par le contingent français de la Finul, situées le long de la "ligne bleue" à la frontière avec Israël.