La première semaine du président François Hollande s'annonce chargée. Dès mardi prochain, le nouveau chef de l'État va enchaîner plusieurs échéances majeures.
Dernier conseil national du PS lundi
A la veille de la passation de pouvoir, François Hollande se rendra lundi au Conseil national du Parti socialiste, organisé à la Mutualité. "C'est la dernière fois qu'il sera présent parmi ses pairs", a assuré une source.
Triple rendez-vous mardi
La passation des pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande à l'Elysée, suivie de l'investiture du nouveau chef de l'Etat, se déroulera à 10 heures mardi, a-t-on appris jeudi auprès de l'entourage du président élu. Aussitôt la cérémonie d'investiture – qui sera "sobre" et "symbolique" à en croire le PS – achevée, François Hollande a prévu de nommer son Premier ministre puis de s'envoler pour Berlin, afin d'y rencontrer Angela Merkel. Seul. "Ce sera un rendez-vous entre la chancelière et moi-même", a-t-il prévenu vendredi.
Il devrait s'entretenir avec la chancelière allemande, en fin d'après-midi puis au cours d'un dîner de travail, de sa volonté de renégocier le traité de discipline budgétaire en y ajoutant un volet de croissance. "Nous avons des positions qui ne sont pas encore convergentes, cela ne vous a pas échappé", a-t-il glissé à la presse lors d'une visite à la Bibliothèque François Mitterrand.
Le gouvernement constitué mercredi
Le nouveau président de la République rentrera en France le lendemain, mercredi 16 mai. C'est là, "sans doute en fin de journée", qu'aura lieu la constitution du gouvernement qui prendra la suite de celui de François Fillon, qui a remis sa démission jeudi.
Sommets aux États-Unis dès vendredi
Une fois ces deux intenses journées achevées, François Hollande n'aura pas le temps de souffler puisqu'il est attendu, les 18 et 19 mai, au sommet du G8 à Camp David, puis les 20 et 21 mai à celui de l'Otan à Chicago. C'est là que devrait être précisé le calendrier de retrait d'Afghanistan d'ici à la fin 2014, un sujet majeur de désaccord potentiel entre Barack Obama et François Hollande, ce dernier souhaitant que la France retire ses soldats avec deux ans d'avance, dès la fin 2012.