Formel, sans aucun doute, mais solennel aussi. Le député-maire du Puy-en-Velay Laurent Wauquiez, 40 ans, a été élu lundi à la présidence de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, dès le premier tour de scrutin. Le n°2 des Républicains, qui avait obtenu 40,61% des voix au second tour des régionales le mois dernier, devançant le socialiste Jean-Jacques Queyranne (36,84%), a fait le plein de voix parmi les élus de son camp, 113 voix sur 204.
Trois candidats de gauche. Au terme de ce scrutin sans surprise, Wauquiez a largement devancé le socialiste Jean-François Debat (42 voix), maire de Bourg-en-Bresse et porte-parole de l'ex-candidat Queyranne, qui a choisi de ne pas se présenter. Les candidatures des chefs de file du PCF, Cécile Cukierman, et du rassemblement EELV et Parti de gauche, Jean-Charles Kohlhaas (7 et 8 voix), ont démontré la fragilité de l'union des forces de gauche, déjà observée au second tour des régionales. Avec 34 voix, le chef de file du Front national Christophe Boudot a lui fait le plein de ses voix et prendra la présidence du groupe.
La nouvelle grande région Auvergne-Rhône-Alpes compte 12 départements plus la Métropole de Lyon. Wauquiez s'est engagé à consulter par Internet les 8 millions d'Auvergnats et de Rhône-Alpins pour déterminer le nom de cette nouvelle région.