L'ancien député UMP Frédéric Lefebvre, resté neutre dans la guerre des chefs dans son parti, affirme qu'"il faut revoter, mais pas maintenant" car demander aujourd'hui à des militants "meurtris" par les événements de revoter serait, selon lui, "un traumatisme".
"Nos militants sont-ils aujourd'hui en état de revoter? J'en doute", affirme l'ancien ministre, dans un article posté mardi sur son blog. Selon lui, ces militants "sont surtout dégoutés par le spectacle désolant de ce combat à mort".
"Cela veut-il dire qu'il nous faudra attendre les trois ans prévus par les statuts ? Je ne le crois pas", ajoute-t-il. "Il faut acter le principe d'un vote anticipé, dans l'apaisement, après que les uns ont renoncé à quitter le groupe UMP, à saisir le juge d'une procédure de 'divorce', et que les autres aient fait preuve d'une volonté sincère d'ouvrir les instances à tous", copéistes ou fillonistes. "Donnons-nous un an. Puis six mois de campagne. Profitons en pour moderniser nos statuts, préparer les primaires", écrit encore Frédéric Lefebvre.