L’INFO. L’histoire, révélée mercredi par Le Canard enchaîné, commence en 2012. Après avoir grillé un feu rouge, Marine Le Pen se voit privée de son permis de conduire. La raison : la présidente du FN avait précédemment perdu l'essentiel de ses points après diverses infractions, notamment des excès de vitesse. Raison pour laquelle elle prône la suppression des radars, qu’elle assimile à un "impôt supplémentaire" déguisé en "lutte pour préserver des vies" ?
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Une dette de 3.000 euros. Mécontente de la décision, Marine Le Pen a décidé, en janvier 2013, d’engager une procédure judiciaire pour contester cette annulation. Selon le journal satirique, la patronne du parti d’extrême-droite a, dans cette optique, sollicité le cabinet d’avocats parisiens Dufour et Associés. Qui, selon le Canard, n'a jamais été payé pour le travail accompli et a donc saisi le bâtonnier du barreau de Paris pour réclamer son dû, qui se monte à 3.000 euros.
Convoquée par la justice, mais absente. Mais Marine Le Pen, qui ne s’est pas déplacée devant le bâtonnier malgré sa convocation en mai dernier, n’en démord pas : elle ne paiera pas car l’avocat qui s’était occupée de l’affaire a depuis quitté le cabinet. Et donc elle ne se sent tenue de s'acquitter des honoraires. Une explication qui n’a pas convaincu la justice, bien décidée à la faire payer son dû.
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