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Marine Le Pen s'en prend aux médias, et à Ruquier en particulier

Benjamin Bonneau - Mis à jour le . 1 min
© GUILLAUME SOUVANT / AFP

La patronne du FN a saisi le CSA pour se plaindre du traitement subi par le FN dans les médias audiovisuels.

L'INFO. Le FN s'est, historiquement, toujours posé en victime des médias. Sauf que de l'eau a coulé sous les ponts depuis l'époque Jean-Marie Le Pen et, désormais, Marine Le Pen et son bras droit Florian Philippot squattent allègrement l'espace médiatique. Ce qui n'empêche pas la patronne du FN de saisir le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour se plaindre d'un non-respect des temps de parole pour les élections départementales, qui se dérouleront les 22 et 29 mars prochain. Contacté par Europe 1, le CSA indique toutefois n'avoir rien reçu de la part de la présidente du FN.

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"Au cours de cette campagne électorale officielle, des médias audiovisuels ne respectent en aucun cas la réglementation et l'équilibre entre les diverses formations politiques et les divers candidats", écrit Marine Le Pen dans un courrier adressé à Olivier Schrameck, président du CSA , et diffusé par le FN dans un communiqué. "Surtout ils se permettent de diffamer et de critiquer de façon tout à fait non contradictoire des formations politiques et notamment le Front national".

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"Un festival de diffamations et d'injures contre le Front national". Sur ce dernier point, la présidente du FN a quelqu'un dans le viseur en particulier : Laurent Ruquier. Lors de l'émission On n'est pas couché diffusée samedi dernier sur France 2, Marine Le Pen a vu "un festival de diffamations et d'injures contre le Front national". Avant de conclure: "Je vous demande de rappeler aux directeurs de chaînes de télévisions, spécialement à celles du service public, qu'au moins pendant le temps officiel d'une campagne électorale, ils doivent tenter de montrer le visage de l'équilibre et de l'impartialité".

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"Des déséquilibres parfois importants". Lors de sa réunion du 12 mars dernier, le CSA avait examiné les temps de parole relatifs au traitement de l'actualité électorale, ce qui avait mis en évidence "l'existence de déséquilibres, parfois importants, dans la répartition des temps de parole". Le CSA avait également fait savoir que "certaines formations politiques n'ont pas encore bénéficié d'un accès équitable aux antennes".

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