"Les enseignants peuvent parler de l'affaire Charlie Hebdo, en évoquant le blasphème, la liberté..." Le ministre de l'Education, Vincent Peillon, a incité les professeurs à parler des publications des caricatures de Mahomet à leurs élèves, jeudi sur France Culture.
"En démocratie, il y a des gens qui n'ont pas à se préoccuper des effets de leur liberté", a-t-il déclaré, tout en ajoutant : "chacun a à mesurer l'exercice qu'il fait de sa liberté". La liberté d'expression "a été très importante pour notre civilisation", "c'est comme ça qu'on a fait la démocratie, il faut la préserver", a-t-il insisté. "C'est intangible, on ne peut pas transiger avec ça", car sinon, c'est "le premier pas vers l'autoritarisme", a-t-il estimé.