L'ex-secrétaire d'Etat Frédéric Lefebvre a demandé dimanche des assurances, au delà des déclarations d'Alain Juppé, pour éviter que sa médiation à l'UMP "ne puisse dériver en prise de contrôle 'à l'ancienne' par des personnalités qui n'auraient pas la légitimité de l'élection".
Dimanche matin, Alain Juppé a affirmé que sa médiation, si elle était acceptée par François Fillon et Jean-François Copé, ne durerait que "15 jours". Comme on lui demandait s'il n'aurait pas envie d'assurer une présidence du parti transitoire, le maire de Bordeaux avait répondu par la négative, en assurant que ce serait "un coup de force".
"Quelles limites au champ d'action de la commission mettons-nous en place pour que les statuts et l'expression des militants soient respectés absolument ?", s'interroge Frédéric Lefebvre, qui demande que "la mission" Juppé soit "bien limitée à la vérification de qui des deux candidats en lice est arrivé en tête, en nombre de voix".