Manuel Valls a rappelé lundi matin sur Europe 1 qu'il n'était "jamais" intervenu dans l'extradition de la militante basque Aurore Martin. Invité à réagir aux accusations portées lundi matin par le journal L'Humanité, qui parle de "mensonge d'Etat" et d''une "extradition de la honte", le ministre de l'Intérieur a estimé que "ces mots étaient bien excessifs".
"La loi a été appliquée, un juge espagnol avait délivré un mandat d'arrêt européen, la justice a appliqué ce mandat d'arrêt européen et je n'ai pas eu à intervenir", a martelé le locataire de la place Beauvau. "Si j'étais intervenu, j'aurais violé le principe de séparation des pouvoirs", a rappelé le ministre de l'Intérieur.
Pour le premier flic de France, la consternation des élus basques est infondée. "Je ne comprends pas comment des élus peuvent mettre en cause la loi et les principes européens", a indiqué Manuel Valls.