Le député-maire PS d'Evry Manuel Valls, proche de Dominique Strauss-Kahn, juge nécessaire de "mettre pour le moment" la primaire du PS pour la présidentielle "entre parenthèses", après l'arrestation de DSK, dans une interview au Parisien à paraître vendredi.
Manuel Valls "ne propose pas de contourner, encore moins de supprimer" les primaires mais estime que "face à cette situation exceptionnelle, le PS a le devoir d'apporter une réponse exceptionnelle". Selon lui, ses dirigeants "doivent, d'abord, prendre le temps de la réflexion". "D'ici au 28 juin (NDLR : date d'ouverture du dépôt des candidatures), mettons le temps à profit pour discuter collectivement. L'objectif est de faire émerger celui ou celle qui sera en capacité de rassembler la gauche et de permettre la victoire", déclare le député PS.
Il "appelle chacun à mettre de côté son ambition et sa propre candidature" car "le contexte actuel exclut les aventures individuelles et exige le rassemblement".