Mélenchon Royal 1:16
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Alexis Delafontaine / Crédit photo : CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP / ALEXANDRE BRE / HANS LUCAS VIA AFP
Alors que chacun des partis de la Nupes concluait leurs universités d'été respectives -  à Blois, Châteauneuf-sur-Isère, Strasbourg ou encore Le Havre - l'initiative engagée par Ségolène Royal pour une liste commune aux élections européennes ne fait pas l'unanimité à gauche, malgré le soutien de Jean-Luc Mélenchon. Coup de grâce ou espoir d'un renouveau pour l'union ?

La Nupes lance à son tour sa rentrée politique. Déjà groggy ce week-end, les écologistes, les communistes socialistes et la France insoumise se sont rassemblés, mais chacun de leur côté.

Les anciennes dissensions entre les différentes formations politiques ne semblent pas s'être dissipées. Pire : les divisions internes à gauche ne font que s'accentuer. Outre les récents désaccords sur la présence du rappeur Médine, la Nupes sort encore plus fragilisée sur le fond à cause du débat sur les élections européennes.

 

"Tout ça est absurde"

 

Faut-il une liste commune ou non ? Chacun campe sur ses positions et la surprise est Ségolène Royal, qui annonce se lancer dans la bataille pour essayer de réunir la gauche, ne change rien. Malgré le soutien de Jean-Luc Mélenchon, les socialistes, écologistes et communistes ne veulent rien entendre.

Alors le leader insoumis les interpelle : "Nous voulons être les maîtres des horloges, ceux qui pèsent sur les événements, pas ceux qui font du blabla autour. On se contente chacun de ces petites étiquettes. Tout ça est absurde", a-t-il fait entendre lors de son discours à l'université d'été LFI.

"Nous voulons une victoire. C'est à ça qu'on travaille : la victoire ! Alors, ou bien il y aura une liste d'union, ou bien il y aura une liste des unitaires. Méditez", a-t-il ajouté. Jean-Luc Mélenchon veut faire porter le chapeau de la désunion à ses partenaires. Mais le reste de la Nupes n'est pas dupe. En coulisses, c'est lui qui saborde l'Union en voulant encore une fois imposer le tempo à sa façon, répond un cadre écologiste.