Emmanuel Macron reçoit les leaders syndicaux à déjeuner ce vendredi, à deux jours des élections législatives. C'est la première fois qu'ils seront réunis à l'Élysée depuis sa réélection. La CGT a décliné l'invitation, mais les autres grands syndicats devraient être représentés. Au menu, la création du fameux Conseil national de la refondation, le CNR, annoncée la semaine dernière dans son interview à la presse régionale. Le chef de l'État veut avancer sur ce projet qui doit incarner son changement de méthode pour le second quinquennat.
La place des partenaires sociaux dans le CNR en question
Les syndicats ce vendredi, puis mardi prochain, ce sera en principe au tour des dirigeants patronaux d'être reçus à l'Élysée pour discuter de ce Conseil national de la refondation. Avec ces réunions, le chef de l'État veut prouver qu'il n'a plus l'intention de contourner les corps intermédiaires.
Reste à savoir quelle sera la place occupée par les partenaires sociaux dans ce nouveau CNR. Car pour le moment, les contours de l'instance qui sera créée après les législatives sont flous. Un premier dîner de travail sur le sujet a bien eu lieu mardi à l'Élysée, en présence d'Élisabeth Borne et de certains ministres.
Borloo, Castex ou Vautrin à la présidence ?
Mais selon un conseiller, l'organisation et le fonctionnement de la future structure n'ont pas encore été vraiment abordés. Les discussions ont surtout porté sur la philosophie générale et les dossiers sur lesquels elle travaillera en amont de l'adoption des futures réformes. Travail, transition écologique, éducation, en commençant d'abord dès cet été par le pouvoir d'achat.
S'il est pour le moment difficile de saisir comment ce CNR articulera ses travaux avec ceux du Parlement, du Conseil économique, social et environnemental ou du Haut-Commissariat au plan, quelques noms sont déjà cités pour en prendre la présidence. Ceux de Jean-Louis Borloo, Jean Castex et encore Catherine Vautrin.