Pour la Macronie, ce rendez-vous en terre messine est le moment de resserrer les boulons avant une rentrée qui s'annonce agitée pour le parti Renaissance. Pour se donner un peu d'air avant, le parti veut d'abord se refonder. La République en marche deviendra Renaissance le mois prochain. Plusieurs points restent à régler avant le lancement officiel prévu le 17 septembre. C'est donc tout l'objet de cette réunion à Metz.
"Travail, temps et lucidité" sont les maîtres mots de la Macronie
Ce sont surtout les idées et le corpus de valeurs du futur mouvement dont il sera question ce week-end. Une démarche qui nécessite trois ingrédients essentiels, comme l'a expliqué tout à l'heure le ministre du Travail, Olivier Dussopt. "Du travail, du temps et la lucidité. Et la lucidité de penser, de constater que si nos concitoyens ne croient plus aujourd'hui, en tout cas trop souvent en la politique, s'ils se détournent parfois violemment de la démocratie, c'est aussi parce que nous ne savons pas toujours leur parler et que même parfois nous leur parle mal. Et donc il nous faut construire ce discours, ces propositions et le faire avec toutes celles auxquelles nous voulons nous adresser", a-t-il indiqué.
Stéphane Séjourné va prendre la tête du parti
Ce samedi soir, c'est la Première ministre Élisabeth Borne qui conclura elle-même les travaux en coulisses. Mais ici, à Metz, il faut aussi et surtout satisfaire les ténors de la majorité souhaitant obtenir un rôle dans l'organisation qui aura vocation à avoir un candidat à la présidentielle de 2027, puisque Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter.
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Concernant l'organigramme, sauf énorme coup de théâtre, c'est le député européen Stéphane Séjourné qui devrait prendre la tête du parti Renaissance après un vote des adhérents. Il sera vraisemblablement encadré par deux ministres, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin. Emmanuel Macron pourrait, lui, être nommé président d'honneur.