Le compteur s’affole. Les candidatures à la primaire de la droite et du centre, prévue pour le mois de novembre, ne cessent d’affluer. Ils sont pour l’instant onze sur la ligne de départ mais il faudra aussi y ajouter sans doute Nicolas Sarkozy voire Michèle Alliot-Marie ou même Henri Guaino. Mais avant d’y prétendre, certains se heurteront à la barrière des parrainages. Vendredi, un guide électoral de la "Primaire ouverte de la droite et du centre" a été publié tandis que la chasse aux parrainages est officiellement lancée.
- Quand et comment la primaire va-t-elle se tenir ?
Le scrutin se déroulera le dimanche 20 novembre avec, s’il le faut, un second tour le 27 novembre. Le ou la candidate sera élu (e) avec la majorité absolue des suffrages exprimés. Seuls les bulletins papiers seront acceptés dans les près de 10.000 bureaux de vote qui seront ouverts pour l’occasion. Aucune procuration ne sera prise en compte.
- Qui peut voter ?
Si la primaire est dite ouverte, des conditions sont néanmoins imposées pour pouvoir voter. Les électeurs devront ainsi et évidemment être inscrits sur les listes électorales mais aussi signer une "charte de l’alternance". Ils y indiqueront "partager les valeurs de la droite républicaine et du centre", tout en s’engageant pour "l’alternance afin de réussir le redressement de la France". Chaque votant devra, par ailleurs, débourser la somme de 2 euros pour pouvoir y participer.
- Qui organise la primaire, pour quel coût ?
Un Comité d’organisation de la primaire, composé de 14 personnes, a été mis en place pour veiller au bon déroulement du scrutin. A sa tête : le député des Hauts-de-Seine, Thierry Solère. Le coût de l’organisation de la primaire est lui estimé entre 5 et 8 millions d’euros.
- Quelles sont les conditions pour être candidat ?
Pour pouvoir concourir, des règles strictes de parrainages ont été imposées. Le ou la prétendante devra ainsi recueillir le soutien de 2.500 adhérents LR et de 250 élus, dont 20 parlementaires, répartis dans 30 départements au moins. Des exigences qui font dire à Thierry Solère qu’il devrait y avoir, au final, 5 ou 6 candidats pas plus. Ces derniers devront aussi rendre, avant le 20 décembre, les comptes de financement, qui seront rendus publics.