L’affaire Coquerel ne ferait-elle que commencer ? Sophie Tissier, une ancienne figure des "gilets jaunes", a annoncé dimanche avoir effectué un signalement au comité de suivi des violences sexuelles de LFI. Le président de la commission des finances de l'Assemblée nationale nie les faits et n’exclut pas de porter plainte en diffamation.
Tout a commencé lorsque la militante et essayiste Rokhaya Diallo s'est étonnée publiquement, jeudi dernier, de l'élection d'Éric Coquerel à la tête de la commission des finances. Celle-ci met alors en avant des rumeurs qui, selon elle, circuleraient autour de l'attitude supposée d'Eric Coquerel envers les femmes.
"Je n'ai jamais exercé une violence ou contrainte physique pour obtenir un rapport"
Aucun signalement ni plainte ne sont pourtant déposés à ce stade. Mais Eric Coquerel décide de se justifier dans une tribune parue dimanche dans le Journal du Dimanche. "Je n'ai jamais exercé une violence ou une contrainte physique ou psychique pour obtenir un rapport", affirme l'élu de Seine-Saint-Denis.
Sophie Tissier se réserve le droit de porter plainte
Quelques heures plus tard, un signalement est pourtant effectué au comité de suivi des violences sexuelles de la France insoumise. Il émane de Sophie Tissier, militante de gauche. Elle accuse Eric Coquerel d'avoir été, selon elle, particulièrement insistant et d'avoir eu, toujours selon elle, les mains baladeuses lors d'une soirée en 2014.
Sophie Tissier explique qu'il ne s'agissait pas d'une agression sexuelle, mais se réserve tout de même le droit de porter plainte et dit surtout vouloir qu'Eric Coquerel reconnaisse les faits qu'elle lui reproche. Lui se défend de tout geste déplacé et reconnaît tout juste un flirt avec cette militante.