Les réactions se multiplient. Depuis l'annonce de la candidature d'Agnès Buzyn à la mairie de Paris, en remplacement de Benjamin Griveaux qui a dû renoncer suite à la diffusion de vidéos intimes qui lui sont attribuées, tous les responsables politiques parisiens se positionnent. Dimanche, au micro d'Europe 1, Ian Brossat, porte-parole du PCF et adjoint au Logement d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, pointait une "improvisation" de la part de l'ex-ministre de la Santé, qui est remplacée par Olivier Veran.
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Ce lundi au micro d'Europe 1, Nelly Garnier, directrice de campagne de Rachida Dati (Les Républicains), a dénoncé un "abandon de poste du jour au lendemain". "Nous nous étonnons qu'une ministre engagée sur des dossiers majeurs comme la réforme des retraites, la crise de l'hôpital et surtout la gestion d'une pandémie mondiale comme le coronavirus", soit candidate, explique Nelly Garnier, aussi tête de liste LR dans le 11ème arrondissement de la capitale.
"Pour être candidat à Paris, il faut que ce soit un vrai choix, qui ne soit ni subit, ni imposé"
"Nous considérons que pour être candidat à Paris, il faut que ce soit un vrai choix, qui ne soit ni subit, ni imposé", tacle la directrice de campagne de Rachida Dati. Nelly Garnier fait référence aux hésitations d'Agnès Buzyn ses dernières semaines pour se lancer dans la bataille de Paris. L'ex-ministre de la Santé avait en effet décliné toute option de candidature... Deux jours avant d'accepter de prendre la suite de Benjamin Griveaux.
"L'enjeu aujourd'hui de cette campagne est de mettre fin au déclin de Paris, et cela nécessite un débat de fond avec une parfaite connaissance des problématiques quotidiennes des Parisiens", affirme Nelly Garnier, arguant le fait que Rachida Dati "a fait le choix de Paris depuis des années".