Quatre jours après le début de l'attaque du groupe islamiste du Hamas sur le sol israélien, le nombre de morts sur le territoire hébreu continue de croître. Au moins 900 personnes ont perdu la vie, selon un dernier bilan de l'armée israélienne. En représailles, les frappes d'Israël sur Gaza ont été nombreuses, faisant plus de 500 morts du côté palestinien. Invitée ce mardi matin sur le plateau de La Grande Interview Europe 1-CNews, la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, n'a pas caché sa stupéfaction après l'attaque du Hamas.
"Le fondamentalisme islamiste a encore une fois frappé"
"Ce qui est en train de se passer est la pire des choses. En réalité, nous assistons une nouvelle fois à des pogroms. Et ces pogroms se déroulent sur la terre d'Israël par un groupement terroriste qui fait preuve d'une bestialité sans nom", juge-t-elle.
"Je pense que tous les Français ont été frappés de stupéfaction, de tristesse et potentiellement de colère à l'égard du fondamentalisme islamiste, qui, une encore une fois, a frappé. Une fois encore, avec les mêmes méthodes partout dans le monde", ajoute l'ancienne candidate à la présidentielle. Samedi, lors du début de l'attaque, les membres du groupe islamiste n'ont pas hésité à s'en prendre à des civils, tuant des automobilistes, des passants, de jeunes fêtards dans une rave party organisée non loin de la frontière, allant parfois dans les maisons pour tuer ou capturer leurs propriétaires.
Évacuer la population palestinienne
"Le terrorisme est la pire des lâchetés et la pire des brutalités", ajoute Marine Le Pen, qui estime désormais qu'"il faut permettre à Israël d'éradiquer le Hamas". "Je pense qu'il faut pour cela, peut-être, faire en sorte de protéger une partie de la population palestinienne, qui est otage du Hamas", propose la députée RN du Pas-de-Calais.
"Une partie de la population palestinienne soutient probablement le Hamas. Mais pour l'autre, elle est otage. Donc, il faudrait peut-être que la communauté internationale demande à l'Égypte d'ouvrir un asile pour permettre à la population palestinienne d'évacuer Gaza", conclut Marine Le Pen.