Gérard Larcher 0:59
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Depuis ce week-end, les partis politiques ont unanimement critiqué l'attaque du Hamas en Israël, à l'exception de La France Insoumise, qui a été vivement critiqué sur sa position ambiguë. Invité ce mercredi de La Grande interview Europe 1-CNews, le président du Sénat Gérard Larcher a estimé que le parti fondé par Jean-Luc Mélenchon avait "quitté les valeurs de la démocratie".
INTERVIEW

La France Insoumise est toujours dans la tourmente. Invité ce mercredi de La Grande interview Europe 1-Cnews, Gérard Larcher, président Les Républicains du Sénat, a vivement critiqué les prises de position du parti fondé par Jean-Luc Mélenchon, sur l'attaque du Hamas en Israël. "Je pense que La France Insoumise a quitté les valeurs de la démocratie et de la République", a-t-il soutenu. Depuis samedi, LFI se refuse à critiquer de manière limpide les actes terroristes, renvoyant la responsabilité au gouvernement d'extrême droite de Benjamin Netanyahu.

Marine Le Pen fait partie "des remparts"

Ce mardi, Mathilde Panot, présidente des députés La France Insoumise, a encore refusé de qualifier le Hamas d'organisation terroriste : "c'est la branche armée qui est aujourd'hui responsable de crimes de guerre". À ce sujet, Gérard Larcher est quant à lui sans équivoque. "Que dirait-elle ce matin quand on découvre, dans ces deux kibboutz, les crimes contre les enfants et contre les civils. C'est pire qu'un acte terroriste, c'est un acte criminel qui touche aux valeurs les plus profondes", a-t-il déclaré.

 

Suite à ces déclarations, nombreuses sont les organisations politiques et associatives a souhaité la dissolution du parti. C'est le cas du sénateur des Républicains Stéphane Le Rudulier, qui a également épinglé le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), sous le coup d'une enquête de la police judiciaire pour provocation et apologie d'actes terroristes, Révolution Permanente et les Indigènes de la République. Dans le même camp, Gérard Larcher se veut plus procédural : "Il va falloir que nous sachions réellement et il appartiendra à l'exécutif de prendre des décisions". Avant de souligner que "s'il y a des demandes de levée d'immunité parlementaire, je les voterais si j'étais député".

Interrogé sur la position de Marine Le Pen, la cheffe des députés Rassemblement national à l'Assemblée nationale, sur l'attaque du Hamas, il l'a inclus dans ce qu'il appelle des "remparts". "Tous ceux qui se dressent aujourd'hui contre l'antisémitisme et contre les crimes de guerre d'une organisation terroriste, ils sont des remparts".