Le moment viendra "bientôt", de "dire les choses" et surtout de "les faire", mais il faut d'abord un temps de respect pour les familles, a déclaré Nicolas Sarkozy vendredi à Nice, au lendemain de l'attentat meurtrier ayant frappé la ville.
"On ne va pas tous les six mois revenir pour pleurer des victimes". Ce n'est pas le moment de parler des moyens de protéger, ni de dire tout ce qu'il y a à dire sur ce qui s'est passé, c'est le moment d'exprimer aux familles toute la douleur et la solidarité qui est la notre", a déclaré l'ancien président de la République à la sortie d'une messe en hommage aux 84 victimes de l'attentat de Nice. "Mais on ne va pas tous les six mois revenir pour pleurer des victimes, donc il y a un moment, qui va venir bientôt, où il va falloir dire les choses, non pas pour les dire mais pour les faire", a-t-il dit.
"On ne veut plus de cela, on n'en veut plus". "Des femmes, des enfants, à Nice, des gens qui venaient profiter d'un moment de fête, ont été martyrisés, assassinés, d'une façon intolérable, ça a bouleversé les Français", a ajouté Nicolas Sarkozy. "Aujourd'hui c'est le respect pour les familles et leur douleur, tous ces gens qui sont à l'hôpital, et tous ces gens qui n'en reviennent pas de ce qu'ils ont vécu", a-t-il insisté. "Quand je suis passé avec Christian (Estrosi) et Eric (Ciotti), il y avait encore des corps sur la Promenade des Anglais, on ne veut plus de cela, on n'en veut plus", a conclu le président du parti Les Républicains.
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