Après les défaites à répétition et la catastrophe aux législatives, le Parti socialiste doit prendre des mesures drastiques pour pouvoir rester à flot. Après la mise en vente de son hôtel particulier, rue de Solférino, le PS va également devoir se séparer d'une soixantaine de ses salariés. Le parti l'a indiqué mardi soir, à l'issue du bureau national hebdomadaire.
"Nous entendons être exemplaires". "Ce qui est envisagé, c'est une soixantaine de départs contraints", confirme le trésorier du Parti socialiste, Jean-François Debat, au micro d'Europe 1. Face à cette situation personnelle difficile pour ses salariés, le parti veut faire les choses bien. "Le Parti socialiste a aussi proposé, comme employeur, des mesures d'accompagnement financières, au-delà de la loi. Ces mesures vont au-delà de 3 millions d'euros. Nous entendons être exemplaires pour accompagner le mieux que nous pouvons des salariés qui se trouvent confrontés à des situations personnelles extrêmement lourdes", soutient Jean-François Debat.
Un peu moins d'une quarantaine de salariés devrait restée employée au siège du parti. Cette proposition, "envisagée" et non finalisée pour l'heure, a été transmise mardi matin aux représentants du personnel, qui sont convoqués pour un comité d’entreprise le 24 octobre.