"Des faits extrêmement graves". C'est ainsi que Bruno Beschizza, maire LR d'Aulnay-sous-Bois, décrit l'agression qui a eu lieu sur sa commune, jeudi. Un homme de 22 ans affirme avoir été violé avec une matraque par quatre policiers, après son interpellation. Les blessures de la victime lui ont valu 60 jours d'interruption temporaire de travail (ITT). Au départ soupçonnés de viol en réunion, les quatre hommes font, depuis dimanche, l'objet d'une enquête pour "violences volontaires avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique". Une requalification que déplore le maire de la ville.
"Je ne comprends pas". "Je l'ai dit, je l'ai répété : toute la lumière doit être faite sur cette affaire intolérable et inacceptable", écrit Bruno Bechizza, pour qui "la police est là pour protéger et non humilier nos concitoyens". "Je ne comprends donc pas cette requalification. Nous, les Aulnaysiens, ne pouvons pas comprendre cette requalification", poursuit-il. "Elle est vécue comme un détournement de vérité." En appelant au ministre de l'Intérieur, l'élu appelle à ce que l'enquête pénale soit menée "le plus rapidement possible et dans la plus totale transparence."
Nous, Aulnaysiens, ne pouvons pas comprendre cette requalification. Elle est vécue comme un détournement de vérité. https://t.co/QsbH7Wzxyipic.twitter.com/msNXqx1onF
— Bruno Beschizza (@brunobeschizza) 5 février 2017