Les Républicains prônent, en guise de sortie du "grand débat national", une baisse de l'impôt sur le revenu de 10%, des "heures d'intérêt général" systématiques en contrepartie au RSA, et l'annulation des mesures fiscales touchant les retraités, a indiqué au Figaro Laurent Wauquiez.
"Le sujet n'est pas de faire un tournant social en augmentant encore l'assistanat dans notre pays ; le sujet n'est pas de prendre un tournant en augmentant encore les impôts comme la quasi-totalité des membres du gouvernement le propose chaque semaine", a expliqué le président de LR au quotidien.
"Je propose la baisse des droits de succession". "Premièrement, il faut baisser les impôts. Je demande une baisse de 10 % de l'impôt sur le revenu pour toutes les classes moyennes, sans condition. Et je propose la baisse des droits de succession en augmentant de 50 % le patrimoine que l'on peut transmettre à ses enfants et petits-enfants, de son vivant, sans acquitter d'impôt", a dit Laurent Wauquiez.
"Je propose qu'en contrepartie du RSA on mette systématiquement des heures d'intérêt général. Je propose que nous mettions en place un système permettant de plafonner les prestations sociales pour qu'elles ne dépassent pas 75 % du Smic. Et je propose que, dans le même temps, on poursuive la revalorisation du travail, notamment par les heures supplémentaires", a-t-il développé.
Troisième chantier : les retraités. "Il faut ré-indexer toutes les retraites au niveau de l'inflation. (...) Ensuite, il faut supprimer l'augmentation de la CSG pour tous les retraités. (...) Ensuite, il y a un sujet sur lequel on a une responsabilité, c'est la demi-part des veuves. Il faut la rétablir pour préserver le niveau de vie".
Laurent Wauquiez ne veut pas de hausse d'impôt. Pour Laurent Wauquiez, "ces propositions doivent être financées uniquement par un plan d'économies. Mais surtout sans hausse d'impôt! Je me battrai contre toute proposition à l'issue du grand débat consistant à ré-augmenter les impôts".
Le patron de LR promet d'être "très vigilant sur le fait que le grand débat ne débouche sur un exercice de Tartuffe où on mettrait sur la table les faux problèmes pour éviter de traiter les vrais problèmes de la France". "Ce (que les Français) demandent, ce n'est pas de bricoler les règles électorales ni de changer la Constitution mais qu'on les laisse respirer avec moins d'impôts!"