«Brainwashing sur les faits divers» : Emmanuel Macron tente une explication sur sa sortie polémique
Dans la presse régionale, le président de la République avait pointé du doigt la tendance de certains politiques et médias à exploiter certains faits de société. Il a tenté de s'expliquer sur ces propos.
Dans un entretien à la presse régionale avant le sommet de l’ONU sur les océans, Emmanuel Macron a dénoncé ceux qui, selon lui, "préfèrent, pendant ce temps-là, brainwasher (laver le cerveau, ndlr) sur l’invasion du pays et les derniers faits divers".
Cette petite phrase polémique a suscité de très nombreuses indignations dans la classe politique, mais mardi 10 juin, le Président s'est défendu d'être dans le déni. Ainsi, Emmanuel Macron assume ses propos : "Il y a des moments d'indignation et puis ça sort complètement du débat public. Notre société vit une tyrannie du fait divers", a-t-il déclaré mardi soir sur France 2.
Le chef de l'État déclare ne pas évoquer le traitement médiatique des drames : "Je ne parle pas du tout cela, mais enfin, on a eu pendant 15 jours un débat national sur les puces de lits. Ça, c'est du fait divers".
Parler de sujets de fonds
Dans son échange avec la presse quotidienne régionale, il ne s'agissait pourtant pas des punaises de lits, qui ont fait l'actualité, il y a plus d'un an, mais plutôt des faits de violence qui se multiplient partout dans la société. Le chef de l'État regrette que cela soit désormais médiatisé.
"On ne peut pas vivre dans une société où on passe d'un fait divers à l'autre (...). On devrait avoir une forme de discipline collective qui est évidemment de commenter l'actualité mais aussi de parler de sujets de fond", a-t-il expliqué toujours sur France 2.
En somme, le président aimerait que l'on parle d'autre chose que de l'insécurité dans le pays.