Totalement opposé à la taxe sur l’électricité et les billets d’avion ou encore sur la hausse de la fiscalité sur le gaz prévus dans le projet de loi de Finances 2025, le RN avance une série de propositions permettant de réaliser des économies autrement.
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Sur le papier, moins d'économies
Parmi ses propositions phares, la réduction de la contribution de la France à l'Union européenne, permettrait d'épargner 5 milliards d'euros. Avec la baisse de l'aide publique au développement, le RN compte réaliser une économie d'un peu plus de 2 milliards. En outre, le parti dévoile d'autres mesures fortes, comme la fin de l'abattement fiscale des journalistes et la mise en place d'une taxe sur les rachats d'action à hauteur de 33%.
"Nous faisons 600 millions sur le train de vie de l'Etat" ou encore "le choix de l'égalité entre le public et le privé en rétablissant l'égalité des jours de carence qui rapportent 400 millions d'euros", a évoqué le député Jean-Philippe Tanguy, énumérant pendant près d'une heure les "contre-mesures", tableaux chiffrés à l'appui. Sur le papier, le RN promet moins d'économies que l'exécutif, soit 15 milliards d'économies nettes, contre 60 milliards.
Il reprend, par ailleurs, deux mesures phares de sa campagne présidentielle de 2022, qui permettrait de soutenir le pouvoir d'achat des ménages. Mais ces gestes ont un coût : la baisse de la TVA sur le gaz, le fioul et l'électricité aurait un coût net de 10 milliards d'euros, tandis que celle sur les produits de première nécessité 7 milliards.